Avant le sommet Russie-Afrique, du 22 au 24 octobre, le département d’État américain a transmis une note verbale à plus d’une dizaine de pays africains.
Avant que les présidents du continent se rendent au sommet Russie-Afrique, du 22 au 24 octobre à Sotchi, les États-Unis n’ont pas hésité à leur manifester leur inquiétude. Selon nos sources, le département d’État a transmis une note verbale à plus d’une dizaine de pays africains dans laquelle il leur rappelait que Moscou et certaines entreprises russes sont soumis à des sanctions américaines. Il leur indiquait que la signature, à Sotchi, de contrats importants dans le domaine de l’armement et du nucléaire iraient à l’encontre de celles-ci.
Quelques jours après le sommet, le chargé d’affaires de l’ambassade américaine en poste dans un État d’Afrique centrale a même sollicité une audience auprès du ministre des Affaires étrangères de ce pays afin d’obtenir un compte rendu détaillé de la participation de la délégation nationale à Sotchi. Il souhaitait s’assurer qu’aucun contrat n’avait été signé.
Jeuneafrique